Plus de 200 millionnaires, dont deux Français, ont signé ce mercredi 18 janvier une tribune réclamant d'être taxés davantage, afin d’aider à combattre les inégalités.
Un appel pour lutter contre les «inégalités extrêmes». Plus de 200 «ultra-riches» du monde entier ont signé une tribune, ce mercredi 18 janvier, réclamant d'être plus taxés par les gouvernement, afin de combattre les inégalités qui se creusent avec la hausse du coût de la vie.
«La solution est évidente pour tous. Vous, nos représentants mondiaux, devez nous taxer, nous les ultra riches, et vous devez commencer maintenant», ont-ils réclamé.
Cet appel aux gouvernements du monde entier a été lancé à la suite de la publication du rapport annuel de l’ONG Oxfam, ce lundi 16 janvier, révélant que les 2.153 milliardaires du globe détiennent désormais plus d’argent que les 4,6 milliards les plus pauvres de la planète.
«Au cours des deux premières années de la pandémie, les dix hommes les plus riches du monde ont doublé leur richesse alors que 99 % des gens ont vu leurs revenus diminuer», a-t-il été indiqué dans la lettre.
Deux millionnaires Français parmi les signataires
Précisément ce sont 205 millionnaires qui ont signé la lettre, dont deux Français : Jonathan Hallama et une femme du nom d’Eugénie E.. La liste mentionne également l’héritière de Disney Abigail Disney ou encore l’acteur incarnant Hulk, Mark Ruffalo.
«L'absence actuelle d'action est gravement préoccupante. Une réunion de l'"élite mondiale" à Davos pour discuter de la "coopération dans un monde fragmenté" est inutile si vous ne vous attaquez pas à la cause profonde de la division», ont-ils déclaré dans la lettre ouverte.
Si en France «plus de 120.000 personnes possèdent un patrimoine supérieur à cinq millions de dollars. Tout en haut de l'échelle, Bernard Arnault est désormais l'homme le plus riche au monde», a précisé le rapport de l’Oxfam.
A l’heure où les débats concernant la réforme des retraites proposée par le gouvernement font rage dans tout l’Hexagone, le rapport estime aussi que taxer à hauteur de 2% seulement les 42 milliardaires du pays, permettrait de financer cette réforme, sans la faire répercuter sur les Français.