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Guerre en Ukraine : l'accueil des réfugiés a coûté 634 millions d'euros à la France en 2022, selon la Cour des comptes

La majeure partie de cette dépense comprend l'allocation versée aux réfugiés ainsi que les frais liés à leur hébergement. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

En 2022, l'accueil des réfugiés ukrainiens a coûté quelque 634 millions d'euros à la France, selon les chiffres de la Cour des comptes publiés ce mardi.

Le prix de la solidarité. Dans un rapport d'audit publié ce mardi 28 février, la Cour des comptes a fait état d'un coût de quelque 634 millions d'euros destinés à l'accueil des Ukrainiens, ayant trouvé refuge en France à la suite de la guerre initiée par la Russie, il y a un peu plus d'un an

«L'ensemble des dépenses engagées par l'Etat et la Sécurité sociale pour la protection temporaire des Ukrainiens devrait s'élever à environ 634 millions d'euros pour l'année 2022», peut-on ainsi lire dans ce rapport, qui précise la répartition de ces dépenses. «L'essentiel est constitué de l'allocation versée à ces déplacés, ce qui représente 218,46 millions d'euros ainsi que les coûts liés à l'hébergement, qui s'élèvent à 253,27 millions d'euros». 

La Cour des comptes a ainsi pu estimer le «coût unitaire» pour un Ukrainien à «38 euros par jour, en moyenne, là où la mise à l'abri de droit commun est en moyenne inférieure à 20 euros, et inférieure à 18 euros dans le dispositif national d'accueil des demandeurs d'asile». Un surcoût lié à «l'urgence» dans laquelle l'Hexagone a dû réagir sur l'accueil, explique la juridiction financière. 

Depuis le début du conflit, «115.000 déplacés ukrainiens sont arrivés en France et ont été accueillis dans des conditions satisfaisantes», jouissant notamment de «l'accès au travail, aux services de santé et à la scolarisation des enfants», a annoncé la Cour des comptes dans son rapport d'audit.

Un chiffre relativement proche de celui avancé par le délégué interministériel Alain Régnier, qui annonçait «au moins 118.000 ressortissants ukrainiens présents sur le territoire français et bénéficiaires de l'Allocation pour demandeurs d'asile (ADA)», le 23 février dernier. 

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