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Mort de Silvio Berlusconi : comment les funérailles d'Etat du «Cavaliere» vont-elles se dérouler ?

Les obsèques de Silvio Berlusconi ont lieu à Milan. [Reuters]

L'Italie s'apprête à dire adieu, ce mercredi 14 juin, à l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi, lors de funérailles d'Etat auxquelles sont attendues des milliers de personnes, dont les plus hauts responsables politiques de la péninsule.

L'hommage de l'Italie. Les obsèques officielles de Silvio Berlusconi, décédé ce lundi à 86 ans des suites d'une leucémie, se tiendront ce mercredi, à partir de 15h, à la cathédrale de Milan. Sa dépouille repose dans la Villa San Martino, près de Milan. Depuis l'annonce de son décès, des personnes s'y rendent pour lui dire un dernier «au revoir».

Les obsèques de l'ancien chef du gouvernement auront ensuite lieu à la cathédrale «Duomo di Milano». Elles seront célébrées par le Monseigneur Mario Delpini. Près de 2.000 personnes seront attendues à l'intérieur de la cathédrale et dix fois plus à l'extérieur, selon le quotidien italien La Repubblica.

La cérémonie sera retransmise sur des écrans géants positionnés sur la célèbre place de la capitale lombarde et le parvis de la cathédrale pour permettre à tous ceux qui ne peuvent pas y entrer de la suivre.

Plusieurs chaînes télévisées nationales retransmettront la cérémonie en direct.

Le président de la République Sergio Mattarella, la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni et ses deux vice Premiers Ministres, Matteo Salvini et Antonio Tajani seront présents. La Commission européenne sera représentée par son commissaire à l'Economie, l'Italien Paolo Gentiloni, ex-chef de l'exécutif à Rome.

Ces funérailles d'Etat, prévues par le protocole, seront accompagnées d'une journée de deuil national, une première pour un ex-président du Conseil qui n'est cependant pas du goût de tous les Italiens.

«Les funérailles d'Etat sont prévues et c'est juste, mais le deuil national pour une personne clivante comme Silvio Berlusconi me semble un choix inopportun», s'est ainsi exprimée Rosy Bindi, ex-ministre de gauche dans le gouvernement Prodi II (2006-2008) à la radio publique.

Sa disparition a suscité des réactions dans le monde entier : un «vrai ami» pour le président russe Vladimir Poutine, «une figure majeure de l'Italie contemporaine» pour son homologue français Emmanuel Macron, en passant par la Maison Blanche, l'ONU et le monde du sport.

Contactée par CNEWS, l'ambassade d'Italie en France informe qu'un livre de condoléances sera ouvert ce mercredi jusqu'à 18h, à l'occasion des funérailles d'État. 

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