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Plus d'un tiers des Britanniques ne savent pas que les femmes transgenres sont biologiquement des hommes, selon un sondage

Cette étude, relayée ce lundi 7 août outre-Manche, indique qu’il existe une grande confusion quant à la définition du terme «femme trans». [Gent SHKULLAKU / AFP]

Plus d'un tiers des Britanniques ne savent pas que les femmes transgenres sont nées hommes et sont biologiquement des hommes, révèle un sondage publié ce lundi 7 août et relayé dans la presse outre-Manche.

Une étude qui démontre une certaine méconnaissance. Selon un sondage réalisé par le groupe d’analyse politique Murray Blackburn Mackenzie (MBM), près de 35% des Britanniques ne savent pas que les femmes transgenres sont nées hommes et sont biologiquement des hommes.

Cette étude, relayée ce lundi 7 août par le journal The Daily Mail, indique également qu’il existe une grande confusion quant à la définition du terme «femme trans», avec 40% des sondés incapables de le définir correctement.

Généralement, la définition retenue est celle qui veut que les personnes transgenres considèrent être nées dans un mauvais corps, avec une identité de genre ne correspondant pas à leur sexe biologique. Certaines décident alors d’en changer.

Des différences notables, selon les catégories d'âge

D’après les données récoltées, certaines catégories d’âge ont une meilleure connaissance du terme «femme trans» ou «femme transgenre». Les 18-24 ans sont ceux qui le comprennent le mieux, tandis que les 25-34 ans ont montré plus de difficultés, avec seulement 55% des individus capables de définir une femme trans comme quelqu’un étant biologiquement un homme à la naissance.

Dans leur rapport, les experts de Murray Blackburn Mackenzie accusent certains médias, comme la BBC, «d’avoir utilisé ces termes lors de débats sur le genre sans tenir compte du fait que le public n'est pas tout à fait sûr de ce qu'ils signifient», relaie le Daily Mail.

Liza Mackenzie, une des fondatrices du groupe MBM, a par ailleurs déclaré au Daily Telegraph que «l’utilisation de ces termes, sans préciser ce qu'ils signifient laissera au mieux une grande minorité de personnes dans l'incertitude».

Elle a également ajouté que «ces résultats montrent que pour éviter toute confusion et tout malentendu, les journalistes et d'autres personnes doivent indiquer clairement le sexe de la personne à laquelle il est fait référence, dans tous les contextes où le sexe a de l'importance».

La situation est considérée comme étant inquiétante selon Maya Forstater, directrice de campagne chez MBM. Cette dernière a expliqué qu’il était «nécessaire d’indiquer clairement si une personne est un homme ou une femme».

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