Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a pris la parole ce samedi 30 décembre pour affirmer que la guerre qui oppose l'État hébreu au Hamas va se poursuivre encore pendant de longs mois.
La guerre entre Israël et le Hamas, à Gaza, entrée dans sa 13e semaine, «va se poursuivre pendant de longs mois, jusqu'à ce que le Hamas soit éliminé et les otages libérés», a déclaré, ce samedi 30 décembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou.
«Nous garantissons que Gaza ne sera plus jamais une menace pour Israël», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, affirmant que «pour remporter une victoire absolue et atteindre tous nos objectifs, il faudra plus de temps».
Le Premier ministre israélien a fait état de «tirs nourris» essuyés par ses troupes dans la bande de Gaza. «C'est une bataille complexe, mais nous avons le dessus. Nous avons éliminé plus de 8.000 terroristes», a-t-il affirmé.
«Nous touchons de hauts responsables, et nous éliminerons aussi les dirigeants du Hamas. Le Hamas sera vaincu», a-t-il martelé.
Encore 129 otages retenus par le Hamas
Cette guerre dévastatrice a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a entraîné la mort d'environ 1.140 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
Répondant à une question sur les négociations en cours au Caire, Benjamin Netanyahou a affirmé que «le Hamas avait posé toute une série d'ultimatums que nous avons rejetés». «Nous voyons un changement (mais) je ne veux pas créer d'attente», a-t-il ajouté.
Une délégation du Hamas est arrivée vendredi dans la capitale égyptienne pour discuter d'un plan égyptien visant à parvenir à un cessez-le-feu.
«Ramenez-les à la maison !»
Samedi soir, au moins un millier de personnes se sont rassemblées à Tel Aviv, a constaté un journaliste de l'AFP, pour demander au gouvernement «un plan global» pour le retour de tous les otages, et non pas «un accord partiel» ne concernant qu'une partie d'entre eux.
Scandant «ramenez-les à la maison !», les manifestants ont brandi des pancartes avec les portraits des personnes toujours retenues à Gaza.
«La pensée la plus effrayante à Gaza était celle d'être oubliée», a lancé à la foule Moran Stela Yanai, ex-otage libérée après 54 jours de captivité.