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Israël-Hamas : l'intégralité du bouleversant témoignage de Mia Schem, ex-otage franco-israélienne du groupe terroriste (vidéo)

Enlevée par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre dernier en Israël, l'ex-otage franco-israélienne Mia Schem, libérée après cinquante-cinq jours de captivité, est revenue dans une interview accordée à Channel 13 News sur les conditions de sa détention dans la bande de Gaza. Un témoignage bouleversant à retrouver sur CNEWS en intégralité.

Une parole pour l'Histoire. Mia Schem, ancienne otage du Hamas libérée le 30 novembre dernier lors de la trêve observée entre l'Etat hébreu et le groupe terroriste, a pris la parole lors d’une interview accordée à Channel 13 News ce vendredi 29 décembre. La jeune femme est revenue sur sa prise d’otage et les violences dont elle a été victime.

Enlevée le 7 octobre par le Hamas alors qu’elle participait au festival de musique Tribe of Nova, une rave-party dans le désert du Néguev face à la bande de Gaza, la jeune femme explique qu'elle a eu un mauvais pressentiment en arrivant sur place. «Les terroristes ont commencé à tirer sur nous. Il y avait vraiment une pression terrible. Toute personne qui avait l’air vivante, ils leur ont tiré une balle dans la tête», raconte-t-elle. 

Blessée au bras, Mia Schem avait cherché alors où se réfugier. C'est ainsi qu'elle est tombée sur un terroriste qui l'a kidnappée. Une fois arrivée à Gaza, sa blessure à la main est opérée par un vétérinaire et dans des conditions effroyables.

«J'étais comme une bête dans un zoo. L'opération s'est faite sans antidouleurs, sans rien, j'ai failli m'étouffer dans mes propres pleurs», raconte Mia Schem.

Dans «un état de survie» après avoir vécu l'«holocauste»

La jeune Franco-Israélienne a également fait part de sa «peur d’être violée» par son geôlier. «Il y a la peur d'être violée et de mourir. Sa femme était à l'extérieur de la pièce avec les enfants, c'est la seule raison pour laquelle il ne m'a pas violée. J'ai vécu l'holocauste», a-t-elle affirmé, expliquant que son ravisseur ne la quittait pas des yeux.


Pendant sa captivité, elle est restée «enfermée», «dans une pièce sombre», avec «interdiction de parler». «Je n’ai pas dormi pendant ces cinquante-quatre jours, peut-être une heure par nuit», car «comment pouvez-vous dormir quand un terroriste vous regarde, vous examine ?», a-t-elle confiée. 

Libérée le 30 novembre par le Hamas, lors de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, la Franco-Israélienne explique aussi qu'elle reste jusqu'à présent dans un «état de survie». «Ça m'est très difficile de ressentir des émotions».

«Sortir de là-bas et demander pardon pour être sortie. Se sentir coupable parce que derrière toi, il y a encore des gens qui te disent 'Mia s'il te plaît ne nous oublie pas'. Je ne peux pas encore être entière avec cette liberté», conclut-elle.

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