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Séismes au Japon : la Terre s’est déplacée de plus d’un mètre vers l’ouest

Pendant plus de huit heures, les tremblements de terre se sont succédé, notamment dans la péninsule de Noto à Ishikawa, au centre du Japon. [Kyodo/REUTERS]

Ce lundi 1er janvier, le Japon a été frappé par des dizaines de séismes, dont le plus fort a atteint une magnitude de 7,6 sur l’échelle de Richter. Au-delà des dégâts provoqués, ces secousses ont déplacé la Terre de plus d’un mètre vers l’ouest.

Le Japon a vécu, ce lundi 1er janvier, une journée tragique. Le pays a en effet été frappé par de nombreux séismes durant toute la journée, dont le plus destructeur a atteint une magnitude de 7,6 sur l’échelle de Richter. Pendant plus de huit heures, les plus violents tremblements de terre se sont succédé, notamment dans la péninsule de Noto à Ishikawa, au centre du Japon.

Bien que ces séismes aient déclenché l’alerte tsunami, ils ont également provoqué la mort d’au moins 55 personnes, selon un bilan provisoire des autorités locales dévoilé ce mardi 2 janvier. Plus étonnant encore, les secousses ont déplacé la Terre de plus d’un mètre vers l’ouest.

Un pays très concerné

En effet, le Japon est un pays très expérimenté en matière de séisme, et ce à cause de son emplacement, situé au confluent de quatre grandes plaques tectoniques faisant de «Nippon», comme l’appellent les Japonais, l’une des zones les plus sismiquement actives sur Terre.  

Ainsi, le pays est équipé d’un réseau de stations GPS réparties à des points stratégiques. Ces stations permettent aux scientifiques de déterminer exactement à quel point chacune d’elles a bougé lors d’un séisme. Ce système de stations GPS a alors montré que la Terre s’est déplacée de 130 cm vers l’ouest après les tremblements de terre de ce lundi.

Ce déplacement de la Terre rappelle le séisme de magnitude 7,8 survenu en Turquie en février 2023, et lors duquel la plaque arabique s'était déplacée d'environ 3 mètres dans une direction nord-est-sud-ouest par rapport à la plaque anatolienne.

Les secousses se poursuivent ce mardi

En parallèle, les images satellites ont également permis de conclure que le sol s’est élevé de 13 pieds, soit de 4 mètres, après les séismes. Concrètement, la sonde spatiale ALOS-2, lancée par l’agence spatiale japonaise en 2014, a signalé que la distance entre elle et la Terre s’était réduite à mesure que la surface du sol s’était élevée sous l’impact des séismes au Japon.

Comme le note la chaîne britannique BBC, c’est sur le côté ouest de la péninsule de Noto, épicentre du séisme de magnitude 7,6, que le sol a le plus bougé.

Depuis ce lundi, plusieurs répliques ont eu lieu au Japon. Ces dernières se sont même poursuivies durant toute la journée du mardi 2 janvier. D’après Japan Meteorological Agency (JMA), service national de météorologie du pays, les secousses avaient parfois une magnitude supérieure à 4.

C’est notamment le cas à Noto où une première secousse de magnitude 4,6 a eu lieu à 9h13, heure française, une autre de magnitude 4,2 à Sado à 9h52 heure française, et une troisième de magnitude 4,4 à Ishigaki-jima à 10h20, toujours heure française.

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