Le Hamas a diffusé ce lundi 15 janvier une vidéo dans laquelle une otage annonce la mort de deux autres otages israéliens, enlevés lors de l’attaque du 7 octobre. L’armée israélienne a d’ores et déjà répondu en dénonçant «l’utilisation brutale d’innocents».
«Ils ont été tués dans des bombardements sionistes sur Gaza», a déclaré la branche armée du Hamas dans un communiqué. Dans une vidéo diffusée ce lundi, le groupe terroriste a annoncé la mort de deux otages israéliens. Deux hommes enlevés dans le sud d’Israël le 7 octobre dernier, qui étaient depuis retenus dans la bande de Gaza.
La nouvelle a été divulgée par une autre otage, une jeune femme, sous pression si l’on en croit les images. Aucune indication quant à la date de tournage de cette vidéo n’a cependant été communiquée.
La jeune femme serait âgée de 26 ans. Selon les médias israéliens, il s’agit de Noa Argamani, également enlevée lors du festival de techno Nova. Du côté des deux hommes, il s’agirait de Yossi Sharabi, 53 ans et Itay Svirsky, âgé de 38 ans, enlevés pour leur part au Kibboutz de Beeri.
L’armée israélienne coupable ?
Ce dimanche 14 janvier, le Hamas avait diffusé une autre vidéo montrant ces trois otages, qui réclamaient leur libération auprès des autorités israéliennes. La date de tournage de celle-ci n’a pas non plus été donnée. Selon leurs dires dans cet enregistrement, de nombreux otages avaient «probablement été tués récemment».
Le groupe a par ailleurs indiqué que la mort de ces otages était survenue en raison des bombardements incessants sur Gaza.
Le ministre de la Défense Yoav Gallant a très vite pris la parole à Tel-Aviv, en expliquant que seule «la pression militaire» permettrait de sauver les otages, les négociations avec le Hamas ne sont pas prises en compte.
«Mensonges du Hamas»
«Le Hamas a été touché durement» par l’armée israélienne et «la seule carte qui lui reste à jouer est la corde sensible de la société israélienne, à travers des services psychologiques» sur les familles, a expliqué le ministre.
En réaction à la vidéo diffusée ce lundi, l’armée israélienne a dénoncé l’utilisation brutale d’otages innocents». Le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, a ensuite immédiatement rejeté les accusations du Hamas, qualifiant ces déclarations de «mensonges».