Un rapport du Pentagone publié ce vendredi 8 mars a assuré que la croyance publique selon laquelle le gouvernement américain dissimulerait sa connaissance d’éventuelles technologies extraterrestres était totalement fausse.
Un document de 63 pages pour prouver que le gouvernement américain ne ment pas. Alors que les théories sur l’existence des ovnis aliens alimentent continuellement certains réseaux complotistes, un rapport du Pentagone, commandé par le Congrès, a contré les affirmations selon lesquelles le gouvernement détenait des informations sur des visites ou des technologies extraterrestres.
Le major-général Patrick Ryder, porte-parole du ministère de la Défense, a déclaré que le Pentagone avait abordé le rapport avec «un esprit ouvert» et sans idées préconçues, mais n'avait tout simplement trouvé aucune preuve pour étayer les affirmations concernant des programmes secrets, rapporte le très sérieux New-York Times.
«Des phénomènes ordinaires»
Dans son rapport, le Pentagone a assuré que «la plupart des observations étaient des objets ou bien des phénomènes ordinaires», éloignant toutes les thèses les plus farfelues.
Les responsables du Pentagone ont souvent été réticents à parler clairement de divers incidents, affirmant qu’ils manquaient d’informations pour tirer une conclusion. Mais en l’absence de conclusions, les théories du complot ont fleuri, même si des scientifiques et des enquêteurs indépendants ont fait valoir que les illusions d’optique ou bien des phénomènes météorologiques étaient récurrentes.
Le rapport conteste également les récits de lanceurs d’alerte et d’anciens responsables gouvernementaux qui ont déclaré que les États-Unis cachaient au public des preuves de la présence d’extraterrestres ou de matériel extraterrestre.
Malgré ces explications, il est probable que de nombreux Américains, parfois obsédés par les extraterrestres, continuent de croire au mensonge du gouvernement américain.
En juin 2023, un ancien membre du Pentagone affirmait que les Etats-Unis essayaient de créer des armes à partir des débris d’ovnis «non-humains».