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Donald Trump président : quand l’opéra-rock starmania prédisait son élection

Dans Starmania, «l'Occident doit faire face à une vague de terrorisme sans précédent.»[PATRICK KOVARIK / AFP]

Luc Plamondon et Michel Berger avaient inventé, dans les années 70, le personnage de Zéro Janvier, un milliardaire égocentrique qui devenait président. Un Donald Trump avant l'heure ? 

La description est troublante. Zéro Janvier, milliardaire vivant à Monopolis, la plus grande ville du monde, habite au sommet d’un gratte-ciel plutôt bling-bling. Il est la coqueluche des médias, qu’il dirige.

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En couple avec une ancienne sex-symbol, «il brigue la présidence de l’Occident avec des discoups populistes et démagos jusqu’à se faire élire». Un scénario qui nous semble plutôt familier.

Une grande tour, un businessman, une collection de femmes

Issu de l'imagination de Luc Plamondon en 1978, et mis en musique par Michel Berger, l'opéra-rock Starmania a décrit l’année 2016 américaine avec une incroyable précision. Une similitude troublante entre Donald Trump et Zéro Janvier, presque quarante ans plus tard. Dans Starmania, «l'Occident doit faire face à une vague de terrorisme sans précédent. La population s'inquiète. Les Etoiles Noires, une bande de jeunes désœuvrés menés par Johnny Rockfort (incarné par Daniel Balavoine dans la première version) font régner la terreur», rappelle Sud Ouest. Et c’est là que le portrait se creuse.

Plutôt que de trouver les vraies raisons du désenchantement de sa jeunesse, le peuple se cherche un homme fort. Depuis sa grande tour (le nouveau président a sa Trump Tower), Zéro Janvier (interprété par Claude Dubois) apparaît comme une évidence.

Pourtant, il n'a pas spécialement prévu de faire carrière dans la politique. Il est avant tout un businessman, excellant dans tout ce qu'il entreprend. Et qui collectionne les femmes, sans compter son programme électoral très radical, son profil raciste clairement assumé. L’opéra-rock se termine sur l’annonce de l’élection de Zéro Janvier. Sans détail sur l’avenir.

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