L’union à l’UMP est fragile mais elle est actée.
D’abord à l’Assemblée nationale où le groupe R-UMP, créé à l’automne par François Fillon et qui comptait 73 députés, a été officiellement dissous mardi matin. Les 190 parlementaires élus sous l’étiquette UMP sont ainsi tous dans le même groupe.
Cette réunification est également en marche au siège du parti, où une nouvelle direction paritaire a été présentée dans l’après-midi par son président Jean-François Copé. Son ancien rival a quant à lui volontairement séché la photo de famille. Mais comme prévu, tous les postes stratégiques ont été doublés pour être confiés à un copéiste et à un filloniste.
«A travers notre accord, François Fillon et moi avons acté de travailler main dans la main», assure Jean-François Copé dans un entretien publié mardi par L’Express. «Nous sommes dans une phase d’union sacrée, avec pour seul objectif de veiller à ce que l’UMP soit un grand parti crédible et responsable», abonde le Filloniste Jérôme Chartier.
Pour «construire une opposition implacable et responsable» et surtout refonder la politique d’un parti profondément divisé, «des Etats-Généraux de l’UMP» seront organisés.
Objectif martelé depuis des mois : «Obtenir une vague bleue aux municipales de 2014». Jean-François Copé, qui présidera la commission d’investiture avec François Fillon, tient à ce qu’entre «80 et 90 % des têtes de liste soient désignées avant le 30 juin». L’UMP entrera alors dans une nouvelle campagne pour sa présidence avec l’élection prévue en septembre.
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