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Samu en grève illimitée à partir de ce lundi : quels sont les départements concernés ?

Souvent surchargés d'appels téléphoniques, les agents subissent également le phénomène de désertification médicale. [Illustration / STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Afin de dénoncer le manque de moyens et leurs conditions de travail, des agents de régulation médicale (ARM), en charge des centres d’appel du SAMU, entament une grève dès ce lundi 3 juillet, à partir de 15h15.

Ils ne répondront pas aux appels du 15. Les assistants de régulation médicale des centres du SAMU entament une grève à partir de ce lundi 3 juillet. Dès 15h15, et pour une durée illimitée qui pourrait bien se poursuivre tout l’été, il sera compliqué de joindre par téléphone ces professionnels de santé.

D’après l'Association Française des assistants de la régulation médicale (AFARM), les centres d’appels d’urgence d'une cinquantaine de départements sont ainsi concernés : la Haute-Marne, l’Aisne, l’Ardèche, les Ardennes, l’Aube, l’Aude, le Bas-Rhin, l’Oise, les Bouches-du-Rhône, le Finistère, le Morbihan, les Côtes-d’Armor, la Charente, la Charente-Maritime, le Cher, la Corrèze, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, les Deux-Sèvres, le Doubs, l’Essonne, l’Eure, l’Eure-et-Loir, le Gers, la Haute-Garonne, la Haute-Saône, la Haute-Savoie, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Atlantiques, l’Indre, l’Indre-et-Loire, le Jura, les Landes, la Loire, la Loire-Atlantique, le Lot-et-Garonne, le Maine-et-Loire, la Manche, la Marne, le Val d’Oise, la Mayenne, la Moselle, l’Orne, le Rhône, la Savoie, la Seine-Maritime, le Tarn-et-Garonne, le Vaucluse et la Vienne.

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Un manque de moyens humains

Malgré la campagne de recrutement lancée en septembre 2022, les agents de régulation dénoncent un manque de moyens humains dans les centres du SAMU. Souvent surchargés d'appels téléphoniques, ils subissent en outre le phénomène de désertification médicale qui concerne 87% du territoire.

Les médecins de l'hôpital public sont eux aussi appelés à faire grève lundi et mardi pour dénoncer le manque d'attractivité de leur profession et réclamer la revalorisation des gardes de nuit et de week-end.

Si le mouvement ne devrait que faiblement perturber les soins, les syndicats de médecins hospitaliers seront reçus mardi au ministère de la Santé.

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