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Quel est ce satellite de 2,3 tonnes qui devrait traverser l’atmosphère terrestre ce mercredi ?

Après seize ans en orbite, l’ESA a décidé de mettre fin à la mission du satellite ERS-2. [©ESA]

Près de 30 ans après son lancement, un satellite non contrôlé devrait traverser l’atmosphère terrestre ce mercredi, selon l’Agence spatiale européenne. Certains débris pourraient même s'écraser sur Terre.

Ce sont des images qui ont suscité la curiosité des internautes, depuis leur publication lundi par l’Agence spatiale européenne (ESA). Prises entre le 14 janvier et le 3 février, elles nous dévoilent le satellite ERS-2, en train de tomber vers l’atmosphère terrestre. Il se trouvait alors à une altitude de plus de 300 km, et chuterait de plus de 10 km par jour, la vitesse de sa descente augmentant rapidement.

Lancé en 1995, ce satellite est un engin spatial d’observation de la Terre, dont le rôle aura été de fournir de nouvelles connaissances sur notre planète, notamment sur la chimie de l’atmosphère, le comportement des océans et les effets de l’activité humaine sur l’environnement.

Après seize ans en orbite, l’ESA a décidé de mettre fin à sa mission et de «désorbiter» le satellite, afin d’éviter un risque de collision avec quelque chose d’autre dans l’espace. Lorsqu'il atteindra environ 80 km, il devrait donc tout naturellement se briser en morceaux et s’enflammer dès son entrée dans l'atmosphère.

Pas de risque dans l’immédiat

La rentrée dans l’atmosphère de ERS-2 n’étant pas contrôlée par l’homme, il est impossible pour l’Agence spatiale européenne de prédire exactement le lieu et l’heure précise de son impact sur Terre.

L'ESA a néanmoins publié mardi ses dernières prévisions, prévoyant une entrée dans l'atmosphère terrestre ce mercredi aux alentours de 16h32. En raison de l’activité solaire imprévisible, les spécialistes s’accordent à dire que la rentrée pourrait avoir lieu jusqu’à quatre heures et demie avant ou après l’heure prévue. Certains fragments pourraient même atteindre la Terre, a indiqué à Sky News, l’ESA.

«Les risques liés aux rentrées de satellites sont très faibles», selon leurs informations. Les débris devraient très probablement atterrir dans l’océan et ne contiendraient pas de substances toxiques ou radioactives. Voilà de quoi nous rassurer.

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