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AsterX : tout savoir sur l'exercice spatial international qui simule une crise dans l'espace

L'armée de l'Air et de l'Espace se prépare à encadrer l'exercice annuel AsterX pour 11 jours, dès ce lundi 4 mars [ [©X@Armee_de_lair]]

L'exercice annuel AsterX de l'armée de l'Air et de l'Espace, visant à entraîner les unités spatiales à une potentielle crise dans l'espace, va remobiliser des militaires spécialisés pour sa quatrième édition. Mais en quoi consiste-t-il plus précisément ?

Dès ce lundi 4 mars, les militaires de l'armée de l'Air et de l'Espace vont une nouvelle fois se préparer à affronter une crise spatiale... sur terre ! Depuis qu'il a été créé en 2021, l'exercice annuel AsterX entraîne les unités du Commandement de l'Espace aux opérations militaires qui, dans un futur peut-être plus proche qu'on ne le pense, se dérouleront dans l'espace.

La France a le privilège d'être leader dans le domaine en Europe, puisque cet exercice est le premier du genre pour les armées françaises et européennes. Des partenaires militaires étrangers participent ainsi à l'exercice et sont représentés par 15 nations différentes.

Comme le spécifie l'armée de l'Air et de l'Espace dans le dossier de présentation d'AsterX, il a pour objectif de «poursuivre l’acculturation des armées au domaine spatial et, in fine, développer l’aptitude aux opérations spatiales militaires du personnel du Commandement de l'Espace en environnement international et multi domaines».

L'exercice est bien évidemment une simulation, mais se veut tout de même le plus réaliste possible, afin de préparer au mieux le corps spatial de l'armée aux conditions environnementales de l'espace, tout en gérant un contexte géopolitique potentiellement épineux. 

C'est pourquoi cette année, les unités déployées seront confrontées à «un scénario géopolitique fictif inspiré de menaces actuelles et futures, couvrant l’ensemble du spectre de la guerre spatiale». 

Faire face à 14 types de menaces différentes

L'environnement de la simulation contiendra quant à lui 4.000 objets spatiaux et près de 30 capteurs terrestres de «veille, détection et pistage». Les militaires devront gérer et démêler 23 événements spatiaux différents sur toutes les orbites, afin de pouvoir faire face à 14 types de menaces différentes. 

Par ailleurs, bien qu'il soit encadré par l'armée de l'Air et de l'Espace, cet exercice fait aussi appel aux différentes composantes des armées de Terre, de la Marine et de la Cybersécurité. 

L'événement international d'ampleur, qui se déroulera sur le site du Centre national d’études spatiales à Toulouse, prendra fin le 15 mars, après 11 jours de travail intense et acharné pour les différents corps de l'armée française, et des autres armées européennes.

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