Depuis l’annonce de son départ de chez Ferrari à la fin de l’année, l’avenir de Sebastian Vettel est pour le moment assez flou en Formule 1. Tour d’horizon des possibilités à venir pour le pilote allemand.
A 33 ans, le quadruple champion du monde (2010, 2011, 2012, 2013) n’est pas parvenu à remporter de titre sous les couleurs de la Scuderia. Pire, il a été dépassé dans la hiérarchie des pilotes par le jeune Charles Leclerc après seulement une saison de cohabitation. Désormais, il va vite devoir rebondir. Mais les baquets libres et ambitieux ne sont pas si nombreux dans les paddocks.
CHEZ MERCEDES ?
Presque toutes les écuries ont pour le moment validé leur duo de pilotes pour l'exercice 2021. Il ne reste des incertitudes que chez trois d'entre elles, à commencer par Mercedes. La marque allemande, qui remporte le classement constructeur en F1 depuis 2014, n'a toujours pas confirmé qui sera aligné aux côtés de Lewis Hamilton l'an prochain. Valteri Bottas, toujours très bon mais un cran en dessous du Britannique, permet de garder un environnement relativement sain dans l'équipe. Cependant, une autre option pourrait être choisie si celui-ci n'accepte plus d'être dans l'ombre du sextuple champion du monde.
De quoi laisser la place à Sebastian Vettel ? Celui-ci garderait ainsi une voiture très performante, ce qui n'est pas anodin. Mais sa rivalité avec Lewis Hamilton peut-être un frein, et il se murmure dans les médias spécialisés que Mercedes préfèrerait choisir un pilote formé au sein de leur académie. Les chances semblent donc assez faibles pour voir l'Allemand au volant d'une Flèche d'Argent.
CHez ASTON MARTIN ?
Racing Point évoluera l'année prochaine pour prendre le nom d'Aston Martin. Un changement qui ne se fait pas sans une certaine ambition, surtout au vu du surprenant bon état de forme de la voiture rose cette année. Très rapides, surtout sur le sec et en ligne droite, les Racing Point rivalisent avec certaines des meilleures voitures du circuit, comme les Red Bull ou les Ferrari. Si Lance Stroll est presque certain de conserver son poste grâce à la présence de son père qui finance l'écurie, c'est donc Sergio Perez qui pourrait faire les frais d'une arrivée de Sebastian Vettel.
Cependant, si cette piste est la plus probable, rien ne dépasse le stade de la rumeur actuellement. D'autant que le Mexicain a toujours un contrat pour l'année 2021, et qu'il est performant (4e au classement des pilotes après deux courses). Interrogé sur la question en marge du GP d'Hongrie qui aura lieu ce 19 juillet, l'Allemand a déclaré que «rien de concret» n'était actuellement en cours avec Aston Martin et que «rien ne se décidera avant plusieurs semaines quant à mon avenir et à la décision que je serai amené à prendre». Cependant, cette option lui permettrait d'évoluer dans une voiture compétitive, avec un pilote qui ne semble pas encore à son niveau en guise de coéquipier.
Chez Red Bull ?
Si Red Bull ne gagne plus comme au début des années 2010, l'écurie autrichienne ne manque pas d'ambition. De là à faire revenir son ancien pilote pour former un duo de choc avec Max Verstappen ? Apparemment non. Si rien n'est définitif quant au deuxième pilote du constructeur en 2021, la piste Vettel semble avoir été écartée. «C'est non pour Sebastian, aucun doute là-dessus», a récemment tranché Chris Horner, directeur de l'écurie. Il semblerait qu'Alexander Albon puisse garder sa place encore un an. Cependant, en cas de méforme du Thaïlandais, tout pourrait être remis en cause, comme ce fut le cas avec Pierre Gasly l'an dernier, qui avait été retrogradé après une suite de résultats décevants.
Une année sabbatique ou une retraite ?
Avec des places limitées, et un âge qui avance (33 ans), Sebastian Vettel pourrait faire le choix de mettre sa carrière de pilote de Formule 1 entre parenthèses. Soit de manière définitive, s'il estime qu'il ne sera plus jamais en mesure d'obtenir une voiture capable de l'emmener vers un cinquième titre mondial, soit de manière plus temporaire. Un choix qui a déjà été fait par d'autres avant lui, comme Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, ou encore Jacques Villeneuve quelques années auparavant. De quoi revenir plus fort dans une écurie ambitieuse ? Peut-être. Mais au vu du recrutement de plus en plus jeune des pilotes ces dernières années, cela peut également représenter un risque pour l'Allemand, qui conserve donc un avenir très incertain.