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Mondiaux athlétisme : à deux ans des JO de Paris, la France termine avec une seule médaille

Kevin Mayer a apporté la seule médaille de ces Mondiaux d'athlétisme à la délégation française. [ANDREJ ISAKOVIC / AFP]

L’équipe de France est repartie des Mondiaux d’athlétisme d’Eugene (Etats-Unis) avec une seule médaille, l’or de Kevin Mayer sur le décathlon. De quoi s’inquiéter à deux ans des JO de Paris ?

Comme aux JO de Tokyo, les Bleus doivent leur salut à Kevin Mayer qui a apporté la seule médaille de la délégation tricolore dans ces Mondiaux d’athlétisme 2022 aux Etats-Unis.

Malgré la prouesse du désormais double champion du monde du décathlon, les Bleus ramènent des Etats-Unis leur pire bilan aux Championnats du monde d'athlétisme depuis le zéro pointé de Stuttgart en 1993, et font moins bien au total qu'à Doha (Qatar) en 2019 (deux médailles, mais pas de titre).

Pourtant l’inquiétude n’est pas encore de mise à deux ans des Jeux olympiques de Paris. «C'est un bilan très positif pour moi avec une équipe retrouvée eu niveau du caractère, avec des gens qui se sont rapprochés du podium», a affirmé le directeur de la performance de la Fédération française d'athlétisme (FFA), Romain Barras.

Après les cinq médailles de Londres en 2017 et les six de Rio aux Jeux de 2016, récoltées par une génération exceptionnelle, la France est très loin de son lustre d’antan.

une «cellule d'optimisation de la performance» bientôt créée

Derrière Mayer, il y a en effet des motifs d’espoirs : Quentin Bigot (4e du marteau), Renaud Lavillenie (5e à la perche) ou encore Gabriel Tual (6e du 800 m), les relais 4x400 m et 4x100 m hommes en finale, ou encore Alice Finot (10e du 3000 m steeple), le hurdler Just Kwaou-Mathey (record personnel en demies du 110 m haies) et Wilfried Happio (4e du 400m haies). De quoi rêver de jours meilleurs à Paris en 2024 ?

En attendant, une «cellule d'optimisation de la performance», ciblant ces Jeux de Paris, va être créée, a annoncé dimanche Romain Barras à l'issue des Mondiaux.

«On va mettre en place dans les mois qui viennent une cellule optimisation de la performance, entourée par un chercheur. Si ça aide les athlètes pour un centième ou un centimètre ça peut faire la différence» a-t-il expliqué, interrogé sur la part de la fédération dans les performances des athlètes de l’équipe de France.

La cellule sera encadrée par Betrand Valcin, cadre technique et ancien entraîneur du décathlonien Kevin Mayer, arrivé avec lui au titre mondial en 2017 et au record du monde en 2018 (9.126 points).

«Pour Paris-2024 on peut voir les générations qui arrivent, des gens en train de s'affirmer, il y en a une pléthore qui s'affirme au niveau international», a assuré Barras. Espérons-le.

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