Alors que le conflit perdure depuis de longues semaines entre la mairie de Paris et le PSG, Anne Hidalgo demeure convaincue que le club de la capitale ne quittera pas le Parc des Princes.
Elle persiste et signe. Malgré la ferme volonté du PSG d’acquérir le Parc des Princes, la maire de Paris Anne Hildago a réaffirmé que l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud n’est pas à vendre. Peu importe le prix proposé par les dirigeants du club et de son président Nasser al-Khelaïfi, lassés d’investir dans un stade dont ils sont seulement locataires.
«Il n'y a pas beaucoup de plans B»
«Je comprends bien sûr l’économie d’un club de ce niveau-là dans laquelle la propriété du stade fait partie de l’équation économique. Je l’entends mais le Parc des Princes n’est pas à vendre», a insisté la maire de Paris, ce jeudi, dans Télématin, tout en demeurant convaincue que le champion de France en titre ne quittera pas son antre.
«Je crois qu’il n’y a pas beaucoup de plans B», a-t-elle glissé. Et elle croit encore moins à un départ au Stade de France, comme évoqué ces derniers temps, notamment par le président de la République Emmanuel Macron. «Je lui souhaite bon courage pour vendre le Stade de France. C’est une hypothèse souvent évoquée dans les médias mais je pense que ce n’est pas une hypothèse raisonnable».
Anne Hidalgo s’est, en revanche, montrée ouverte à la discussion pour trouver un terrain d’entente, dans l’intérêt de Paris et du PSG. «Bien sûr qu’avec mon club, puisque que c’est mon club le PSG, et son président, nous avons à nous parler», a-t-elle déclaré avec la volonté de trouver une issue à ce conflit.
«Il faut sortir de cette situation. Moi j’aime ce club, j’ai envie que le PSG puisse prospérer. S’il y a des travaux à faire, il faut les faire. J’accompagnerai du mieux que je peux ces travaux car je tiens à cette équipe et à ses performances. Pour le reste, c’est de la discussion qu’on doit avoir de façon raisonnable entre gens raisonnables», a-t-elle confié. Son appel du pied sera-t-il entendu par le PSG ?