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JO 2024 : l’utilisation de scanners corporels n’a pas été validée par les organisateurs

Les organisateurs des JO 2024 à Paris veulent s’assurer que le dispositif respecte leur cadre réglementaire et budgétaire. Les organisateurs des JO 2024 à Paris veulent s’assurer que le dispositif respecte leur cadre réglementaire et budgétaire. [Illustration / Gonzalo Fuentes / REUTERS]

Déjà utilisés dans certains aéroports, les scanners corporels ont été prévus dans la loi Jeux olympiques adoptée cette semaine. Toutefois, leur utilisation pour les JO 2024 n’a pas été actée par les organisateurs.

Assurer la sécurité tout en fluidifiant les contrôles à l’entrée des enceintes sportives. C’est l’un des objectifs des scanners corporels prévus dans la loi Jeux olympiques. Adoptée le 12 avril dernier, cette dernière prévoit notamment la mise en place d’outils spécifiques visant à renforcer la sécurité des prochains Jeux olympiques et paralympiques (JOP) à Paris en 2024.

Mais pour l’heure, «ce n’est pas acté, cela fait partie des hypothèses», a déclaré dans les colonnes du Monde, Thomas Collomb, directeur délégué à la sécurité au sein du Comité d’organisation des Jeux. «Nous devons disposer d’un cadre réglementaire stabilisé et il faut aussi que ces technologies aient été éprouvées avant les Jeux», a-t-il précisé.

En outre, les organisateurs des JO 2024 à Paris veulent s’assurer que le dispositif «contribue bien à une optimisation des ressources humaines» et qu’il «s’inscrive aussi dans leur cadre de leur maîtrise budgétaire». D’après le quotidien, plusieurs parlementaires ont par ailleurs émis des réserves sur ces scanners corporels tant sur le cadre réglementaire que sur l’aspect financier.

Une possibilité et non une obligation

S’ils permettent de multiplier par quatre les flux de contrôle, ces équipements, bien que figurant dans la loi relative aux Jeux, ne seront pas imposés aux organisateurs. Selon le député Guillaume Vuilletet, un des rapporteurs du projet de loi, «il ne s’agit pas d’imposer une obligation, mais d’introduire une simple faculté».

De son côté, le gouvernement compte sur la Coupe du monde de rugby à partir du mois de septembre prochain pour valoriser l’utilisation des scanners corporels.

Mais d’après le Monde, s’ils ne sont pas testés sur des évènements sportifs d’ici aux Jeux olympiques et paralympiques, ils pourraient l’être sur des évènements «culturels et récréatifs».

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