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Coupe du monde de rugby 2023 : l'Argentine veut écrire l'histoire contre la Nouvelle-Zélande

Coupe du monde de rugby La Nouvelle-Zélande et l’Argentine évoluent sur deux planètes distinctes. [Andres LARROVERE / AFP]

Ce vendredi 20 octobre, l’Argentine et la Nouvelle-Zélande s’affrontent en demi-finale de la Coupe du monde de rugby. Les Argentins n'ont jamais atteint la finale d'un Mondial, et ils rêvent de créer l'exploit.

La Nouvelle-Zélande et l’Argentine évoluent sur deux planètes distinctes, qui devront parfaitement s'aligner en demi-finale de Coupe du monde, ce vendredi 20 octobre au Stade de France, pour que les Pumas empêchent les All Blacks de se rapprocher un peu plus d'un quatrième sacre historique. Les Néo-Zélandais, favoris de cette rencontre, ont tout de même joué cette semaine la carte de la prudence devant les micros, avec la bienséance de rigueur en pareille occasion.

Le demi de mêlée Aaron Smith a notamment convoqué le souvenir «douloureux» de la demi-finale perdue contre l'Angleterre (19-7) il y a quatre ans au Japon. «C'est une grande source de motivation pour les gars qui étaient là-bas», a-t-il témoigné. «Cette douleur nous a aidés à nous remettre à l'ouvrage après un match riche en émotions contre l'Irlande», a ajouté Aaron Smith.

«Ils ont l'habitude de se surpasser en Coupe du monde»

«Nous avons appris à avoir le plus grand respect pour l'Argentine. Ils ont l'habitude de se surpasser en Coupe du monde et ont réalisé un travail fantastique pour en arriver jusque-là», a embrayé le sélectionneur des All Blacks, Ian Foster, au moment de dévoiler sa composition équipe. Elle comporte deux changements par rapport à celle alignée samedi dernier contre le XV du Trèfle : Sam Whitelock, All Black le plus capé de tous les temps (151 sélections), remplace Brodie Retallick en deuxième ligne, et Mark Tele'a retrouve l'aile gauche.

Le retour de Tele'a, auteur de trois essais en deux matchs, ne semble pas inquiéter outre-mesure son vis-à-vis argentin Emiliano Boffelli : «Je sais qui c'est, qu'il est rapide et puissant, qu'il a bien joué contre la France (...), mais je préfère me concentrer sur ce que je peux faire moi plutôt que sur mon adversaire». A l'image de leur buteur, qui brille aujourd'hui sur les pelouses françaises après avoir échoué à faire son trou au Racing 92, les Pumas abordent la troisième demi-finale de Coupe du monde de leur histoire (après 2007 et 2015) avec une étonnante sérénité.

«L'histoire ne plaide pas en notre faveur»

«Tout le monde s'attend à une finale entre la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud», opposée à l'Angleterre samedi dans l'autre demi-finale, a relevé leur sélectionneur Michael Cheika. «L'histoire ne plaide pas en notre faveur, mais c'est à nous d'inverser cette tendance», a ajouté l'Australien, qui n'a lui procédé qu'à un seul changement dans son XV de départ avec le retour de Gonzalo Bertranou au poste de demi de mêlée.

Les Sud-Américains, dont le tournoi est déjà réussi quoi qu'il arrive, ont fait tomber une barrière psychologique en dominant les Blacks à deux reprises en 2020 et 2022. «C'est la preuve qu'on peut battre n'importe qui. On a confiance en notre équipe et en nos joueurs. C'est le moment de sortir le match de notre vie», s'est convaincu le talonneur et capitaine Julian Montoya.

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