Sur le port du masque, le gouvernement a connu de nombreux errements sur sa doctrine au point de se contredire. Retour sur les différentes décisions prises par les autorités.
En mars dernier, alors que les cas de contaminations et d'hospitalisations grimpent en flèche, le gouvernement insiste par la voix d'Olivier Véran, ministre de la Santé : «Dans la situation actuelle, j’insiste, l’usage du masque en population générale n’est pas recommandé et n’est pas utile».
C'est à l'approche du déconfinement que la doctrine a ensuite évolué peu à peu. Le 11 mai, le masque devient d'abord obligatoire dans les transports en commun. Deux mois plus tard, le gouvernement imposait le masque dans les lieux publics clos à partir du 20 juillet.
L'obligation générale du port du masque
Tout au long du mois d'août, alors que les Français s'agglomèrent dans les lieux touristiques, des communes décident d'imposer le port du masque, d'abord dans des quartiers avant de l'imposer à des villes entières.
Au 1er septembre, il devient obligatoire en entreprise et à l'occasion de la rentrée scolaire il est imposé à tous les enfants de plus de 11 ans.
