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Mère expulsée de son HLM à Nice : des précédents et une bataille d'arguments

A Nice (Alpes-Maritimes), une mère de famille va être expulsée de son logement social HLM, à la suite de la condamnation de son fils pour trafic de drogue.

Si l'affaire fait grand bruit, ce n'est pourtant pas la première fois que des bailleurs sociaux décident de mettre fin à des baux occupés par des familles dont les enfants se livrent au trafic de stupéfiants.

A Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, quatre familles avaient notamment été condamnées en 2012 à quitter leur logement, là aussi eu égard au trafic de drogue opéré par leurs enfants. 

Selon un habitant, sur les quatre familles, trois auraient été relogées et la dernière vivrait encore dans la cité.

Reste que ce soit pour l'affaire de Nice ou celle de Boulogne, ces expulsions restent en tout cas dénoncées par les associations.

Bataille d'arguments

«Est-ce que la punition collective est la bonne réponse ? C'est injuste et assez aberrant pour les autres occupants [du logement]», fustige ainsi le directeur régional de la Fondation abbé Pierre pour PACA, Florent Houdmon, dans le Figaro.

D'autres voix affirment pourtant que bien souvent les familles connaissent parfaitement les activités illégales de leurs enfants et que les trafics de drogue pourrissent toute la vie d'un immeuble dans son entier.

Pour les défenseurs de la mesure, sanctionner les familles, c'est donc faire comprendre d'une certaine manière que nos actes ont toujours des conséquences sur les autres et n'engagent pas que nous-mêmes.

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