Invitée de Jean-Pierre Elkabbach dans l'émission «Repères», ce dimanche 10 octobre sur CNEWS, Agnès Buzyn est revenue sur sa mise en examen pour «mise en danger de la vie d'autrui».
Alors que les auditions de cette affaire vont bientôt commencer, l'ancienne ministre de la Santé n'a pas caché son émotion face à une telle accusation. «Pour quelqu'un comme moi qui a dédié sa vie à la santé des gens, imaginer que j'ai pu faire volontairement un acte qui nuirait à la santé de qui que ce soit est douloureux».
Placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour «abstention volontaire de combattre un sinistre», Agnès Buzyn n'a «aucun doute» quant au fait que justice soit faite.
«J'ai une confiance absolue dans les institutions de mon pays. Je sais ce que sont les hauts fonctionnaires de ce pays, ils travaillent pour l'intérêt général, la vérité est toujours connue et arrive toujours à un moment donné (...) et j'ai ma conscience pour moi», a-t-elle confié à Jean-Pierre Elkabbach.
«Je ne regrette aucune décision»
Interrogée sur sa gestion de la crise de coronavirus, lorsqu'elle était au gouvernement, Agnès Buzyn n'a pas de regrets et compte bien le faire savoir à la justice. «Je ne regrette aucune décision que j'ai prise. J'aurais l'occasion d'en faire part devant les juges».
Si elle préfère «garder sa première parole à la justice et pas aux médias», Agnès Buzyn considère que «la France a été très précoce dans son alerte et sa réponse», face à la montée de l'épidémie de coronavirus.
