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Lille : l'ouverture de la salle de shoot fait débat

Depuis plusieurs années la municipalité de Lille travaille sur l'ouverture d'une salle de shoot. Ce lieu doit permettre de mieux prendre en charge les toxicomanes et ainsi, lutter contre le trafic de drogue.

Tout était prêt : endroit trouvé, ARS validé. Seulement, le gouvernement a décidé de s'y opposer, par le biais d'une lettre du premier ministre Jean Castex, dans laquelle il demande à Martine Aubry, la maire de Lille, d'installer la salle de shoot dans un autre quartier de la ville.

Une décision qu'elle estime impossible. Pour que la salle de shoot soit efficace, il faut qu'elle soit implantée dans des quartiers touchés par la drogue, comme à Paris ou à Strasbourg, argue la municipalité. 

«C'est un immense gâchis»

La maire de Lille n'a pas caché sa déception hier en conférence de presse. Elle estime que la décision du gouvernement n'est que purement «politicienne» et qu'il cherche à «courir derrière l'extrème droite».

D'autant que le projet de cette salle de shoot, censée ouvrir ses portes en octobre aux toxicomanes, avait reçu un feu vert de la part du ministre de la Santé Olivier Véran. 

Dans son courrier, Jean Castex évoque une délocalisation de ce centre sur un terrain où la ville a déjà prévue de faire construire de nouveaux logements ainsi qu'une crèche et une école. Un site encore inconstructible suite à une décision du tribunal administrative en date de mi-octobre. 

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