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Guerre en Ukraine : plus de 500 personnes rassemblées à Carcassonne pour dénoncer la flambée des prix

Plus de 500 personnes se sont rassemblées ce vendredi 18 mars à Carcassonne, dans l'Aude, à l'appel de syndicats viticoles et agricoles du département, pour dénoncer la flambée des prix, selon les chiffres de la préfecture. CNEWS a pu recueillir la parole de plusieurs participants.

Depuis près d’un mois et le début de la guerre en Ukraine, les agriculteurs et exploitants agricoles croulent sous les hausses brutales des prix des matières premières.

C'est pourquoi ceux de l'Aude se sont rassemblés ce vendredi pour dénoncer cette inflation qui met en péril leurs exploitations et réclamé des mesures d'accompagnement.

Leur première demande : un retour à un prix des carburants autour des 1 euro, contre 2, voire 2,50 euros actuellement.

Une première action en guise d'avertissement

Leur action, ont-ils expliqué, constitue un premier avertissement avant un possible durcissement du mouvement.

«Il va falloir que le gouvernement nous aide à travailler avec un carburant cher et il semble que ce gouvernement n’a pas la capacité à faire baisser les prix du gasoil comme on a connu il y a encore un mois en arrière et donc on va commencer à travailler pour trouver des solutions», a indiqué à CNEWS Frédéric Rouanet, président du syndicat des vignerons de l’Aude.

Aux côtés du monde agricole, les artisans réclament aussi des baisses globales des charges immédiates, sans attendre la fin de l’élection présidentielle.

«Les effets d’annonce, on commence à s’y habituer et les promesses, on commence à en entendre. Le bâtiment a été oublié», a fustigé au micro de CNEWS Olivier Coulon, président de la Confédération Artisanat Petites Entreprises Bâtiment (Capeb) de l'Aude.

D'autres actions ailleurs en France

Ailleurs dans le pays ce vendredi, des opérations escargot ont également été organisées en Bretagne pour protester contre la hausse des prix des carburants, alors que le dépôt pétrolier de Lorient (Morbihan) a été débloqué.

Dans le même temps, le gouvernement a lâché du lest, à l'adresse des transporteurs routiers. Il va ainsi attribuer une enveloppe de 400 millions d'euros au secteyr, qui s'ajoutera aux mesures du plan de résilience annoncées mercredi par le premier ministre Jean Castex pour minimiser l'impact de l'envol des prix de l'énergie, ont annoncé vendredi les organisations professionnelles.

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