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Crack à Paris : le retour des toxicomanes vers d'anciens points de deal inquiète les riverains

Six mois après l’évacuation du campement de Forceval, de nombreux consommateurs de crack sont revenus à la porte de La Chapelle et dans ses rues adjacentes. Les riverains sont à bout et vivent dans la crainte d’une agression.

Un problème sans fin. Le démantèlement du square Forceval, en octobre dernier, n'a pas réglé la question des consommateurs de crack à Paris. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait pourtant assuré que l'état «avait pris ses responsabilités pour mettre fin à ce désordre que les Parisiens ne pouvaient plus accepter». Mais les riverains du nord de la capitale sont formels, les toxicomanes sont toujours là.

«Quand tu sors du métro à la station porte de la chapelle, que tu prennes les escaliers ou l'ascenseur, tu trouves des gens en train de consommer du crack», déplore une habitante du quartier au micro de CNEWS. Tandis que d'autres s'inquiètent de plus en plus pour leur sécurité : «s'ils ont leurs doses, ils dorment et sont tranquilles. Mais dès qu'ils sont en manque, ils deviennent très agressifs».

«L'un d'eux m'a interpellé parce que j'étais sur mon téléphone, il voulait de l'argent. Je lui ai dit que je n'en avais pas, il a levé sa main, et je suis partie en courant», raconte une autre, encore sous le choc.

Fin novembre, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a affirmé que «le problème serait réglé au moment des JO de Paris de 2024». Une promesse qui sera difficile à tenir selon les riverains, persuadés que les toxicomanes resteront dans le quartier.

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