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Immigration : «si on va en France, c'est parce qu'on n'arrive pas à s'adapter dans les autres pays méditerranéens à cause de la barrière de la langue», explique ce Guinéen

«Si on va en France, c'est parce qu'on n'arrive pas à s'adapter dans les autres pays méditerranéens à cause de la barrière de la langue», a expliqué à CNEWS un migrant guinéen rencontré en Italie.

À Vintimille (Italie), de nombreux migrants, comme Davy et François qui attendent d’être fixés sur leur sort, gardent espoir de rejoindre la France.

«Si on va en France, c'est parce qu'on n'arrive pas à s'adapter dans les autres pays méditerranéens à cause de la barrière de la langue», a témoigné François, francophone et migrant guinéen passé par la Tunisie et Lampedusa.

Avec Davy, ils sont arrivés à Vintimille depuis plusieurs semaines déjà, avec quelques euros en poche : «On vient tenter notre chance».

Pour essayer de rejoindre la France, les deux hommes, ainsi que de nombreux autres migrants, n’ont pas d’autre choix que de traverser les montagnes.

«Tous les trains sont contrôlés», explique François, avant d’ajouter qu’il a déjà «été arrêté deux fois par la police française» et qu’il a été «refoulé».

Une présence problématique POUR CERTAINS

À Vintimille, certains habitants sont lassés de la présence de ces migrants, synonymes pour eux d’insécurité : «Ce n’est pas possible de se promener tranquillement», a témoigné l’un d’eux.

D'autres ont envisagé des solutions radicales : «Il faut commencer à dire stop», explique un homme. «Il faudrait, en Europe, se partager le problème», en affirme un autre.

A Lampedusa, plus de 7.000 migrants, soit l'équivalent de la population locale, sont arrivés ces derniers jours en provenance d'Afrique du Nord.

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