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OpenAI rétropédale et réintègre Sam Altman comme PDG après un incroyable imbroglio

Pour son retour, le revenant Sam Altman a affirmé avoir eu le soutien de Satya Nadella, le patron de Microsoft qu’il devait rejoindre prochainement. [JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Après avoir été écarté d’OpenAI et même «embauché» chez Microsoft dans la foulée, Sam Altman a finalement été réintégré ce mercredi 22 novembre par l’entreprise derrière ChatGPT.

Alors que Sam Altman avait été limogé vendredi 17 novembre de son poste de PDG chez OpenAI, puis embauché chez Microsoft trois jours plus tard, l’entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle a décidé de revenir sur sa décision.

Sam Altman récupère donc son poste de PDG chez OpenAI : «Nous avons trouvé un accord de principe pour que Sam revienne chez OpenAI comme PDG», a indiqué l’entreprise.

OpenAI a ainsi indiqué des changements dans le conseil d'administration, dont les premiers membres seront Bret Taylor (président), Larry Summers et Adam D'Angelo.

Un partenariat entre OpenAI et Microsoft

Pour son retour, le revenant Sam Altman a affirmé avoir eu le soutien de Satya Nadella, le patron de Microsoft qu’il devait rejoindre prochainement. «Avec le nouveau conseil d'administration et le soutien de Satya, j'ai hâte de revenir chez OpenAI et de bâtir un partenariat solide» avec Microsoft, a-t-il écrit sur X.

Le retour du dirigeant a également été annoncé sur le réseau social par son collègue Greg Brockman, ancien président du conseil d'administration qui l'avait suivi chez Microsoft.

L'éviction surprise de Sam Altman vendredi avait provoqué un séisme dans la Silicon Valley, rappelant à certains le limogeage en 1985 de Steve Jobs par Apple, dont il avait repris la tête des années plus tard.

Plusieurs médias avaient publié une lettre adressée au conseil d'administration par la plupart des cadres dirigeants d'OpenAI. Celle-ci demandait la démission des administrateurs, faute de quoi ils s'engageraient à quitter la jeune société de San Francisco.

Selon plusieurs médias, la grande majorité des 770 employés d'OpenAI auraient menacé de partir en cas de refus des administrateurs de renoncer à leur mandat.

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