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Affaire Justine Vayrac : la jeune femme a reçu «plusieurs coups» mais n'a pas été droguée, selon l'autopsie

Une marche blanche a été organisée en hommage à Justine Vayrac, le 6 novembre à Saint-Céré (Lot). [Valentine CHAPUIS / AFP]

Révélés ce jeudi 8 décembre, les résultats de l'autopsie de Justine Vayrac, 20 ans, retrouvée morte après avoir disparu en octobre, montrent qu'elle n'a pas été droguée.

«La cause probable de la mort» de Justine Vayrac, jeune femme de 20 ans retrouvée morte en Corrèze en octobre dernier, est la «strangulation». Ce jeudi 8 décembre, le parquet de Limoges a révélé les résultats de l'autopsie dans un communiqué. Les analyses montrent que Justine Vayrac n'a pas été droguée mais a reçu «plusieurs coups» avant d'être tuée.

L'analyse toxicologique n'a en effet révélé «aucune trace d'administration de produits exogènes», selon le procureur de la République. Il précise qu'une ficelle avait été retrouvée autour du cou de Justine Vayrac et que l'examen du corps a confirmé la strangulation.

Les déclarations du suspect contredites

Parmi les traces de coups relevées, certaines montrent l'usage d'un objet contondant. Ces constatations viennent contredire les déclarations du principal suspect, un agriculteur de 21 ans, qui avait affirmé avoir tué la jeune femme en lui portant un unique coup de poing.

Pour rappel, Justine Vayrac, mère d'un enfant de 2 ans et demi, avait disparu dans la nuit du 22 au 23 octobre, à Brive (Corrèze). Selon des témoins elle se serait sentie mal au cour d'une soirée en boîte de nuit et aurait décidé de quitter l'établissement pour dormir dans sa voiture. Elle aurait croisé le suspect à ce moment-là.

Mis en examen et écroué pour viol, séquestration et meurtre, ce dernier avait, lors de sa garde à vue, indiqué avoir eu ce soir-là un rapport sexuel selon lui «consenti» avec Justine Vayrac.

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