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Angers : 4 personnes jugées pour «attroupement armé» lors d'une manifestation «contre les violences policières»

Les quatre individus ont été placés sous contrôle judiciaire dans l'attente de leur procès Les quatre individus ont été placés sous contrôle judiciaire dans l'attente de leur procès.[JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

Quatre individus doivent être présentés en comparution immédiate, ce jeudi 10 août, devant le tribunal correctionnel d'Angers, pour avoir participé à un «attroupement armé» devant un local d’extrême droite dans le centre-ville lors d’une manifestation «contre les violences policières».

Le centre-ville d’Angers (Maine-et-Loire) a connu des nuits mouvementées au début du mois de juillet, alors que la France était en proie aux nombreuses émeutes qui ont découlé de la mort de Nahel, adolescent de 17 ans tué par un policier lors d'un contrôle. 

Entre le 30 juin et le 4 juillet, des militants d’extrême droite, proche du groupe identitaire Alvarium, dissout en 2021 pour des appels à la violence et à la discrimination, se sont réunis devant leur ancien local dans le centre-ville d’Angers, rue Cornet, batte de baseball à la main, prêts à en découdre. Des tensions ont éclaté entre ces militants et des participants à une manifestation «contre les violences policières». 

Quatre de ces militants nationalistes, soupçonnés de «participation à un groupement en vue de la préparation de violences», et pour deux d’entre eux, d’avoir porté une batte de baseball, doivent être présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Angers ce mercredi. Dans l’attente de leur procès, les quatre individus ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils ont entre 20 et 28 ans. 

Après les affrontements dans les rues d’Angers, une enquête avait été ouverte pour «attroupement armé», et l’ancien local de l’Alvarium, occupé depuis par le Rassemblement des étudiants de droite (RED), a été perquisitionné le 3 juillet dernier puis fermé par les autorités jusqu’à nouvel ordre. 

À la suite de ces mêmes affrontements à Angers, l’IGPN avait également été saisie après la plainte d'un homme ayant perdu l'usage d'un œil à la suite d'un tir de balle de défense le 3 juillet.

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