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Alertes à la bombe : arrestation d’un lycéen suspecté d’être l’auteur de deux faux signalements

L’établissement Gambetta d’Arras avait été évacué après une alerte à la bombe, ce lundi 16 octobre. [Denis Charlet / AFP]

Ce jeudi, un lycéen de l'établissement Jean-Perrin à Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise) a été interpellé par les forces de l'ordre, suspecté d'être l'auteur de deux fausses alertes à la bombe.

Il n'échappera pas à la justice. Selon une source policière à CNEWS, un lycéen de l'établissement Jean-Perrin situé à Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise) a été interpellé ce jeudi par les forces de l'ordre. Il est suspecté d'avoir commis deux fausses alertes à la bombe au sein de son lycée.

Le premier acte délictueux remonte à mercredi matin, lorsque l'établissement scolaire avait reçu un mail écrit en français et en arabe déclarant que des bombes avaient été posées dans le lycée. La direction avait décidé de l'évacuation des 1.200 élèves. Le lendemain, c'est une nouvelle menace qui avait été envoyée, pour les mêmes conséquences.

Le lycéen avait utilisé un VPN pour rester anonyme

Les enquêteurs ont démontré que les adresses mail utilisées par ce lycéen ont été créées juste avant les faits et qu'un VPN (réseau privé virtuel, un outil de sécurité en ligne permettant de camoufler son identité numérique, ndlr) avait été utilisé pour rester anonyme. Par la suite, les policiers ont réussi à identifier une adresse IP les amenant à la famille du jeune lycéen.

Depuis le début des attentats terroristes du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, plusieurs dizaines d'alertes à la bombe ont été signalées sur le territoire, toutes fallacieuses. Face à l'explosion de ce phénomène, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a assuré que les responsables de «ces plaisanteries qui font naître la psychose seront retrouvés et punis».

Face à la justice, ce lycéen risque jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. Une peine qui pourrait s'alourdir si des circonstances aggravantes venaient s'ajouter au dossier.

Selon le garde des Sceaux, «il y a d'ores et déjà 22 enquêtes qui sont en cours et il y aura évidemment des condamnations».

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