En direct
A suivre

Congrès du PCF : «l'unité à gauche ne se fait pas au lance-flammes», prévient le maire de Marseille Benoît Payan

Le maire de Marseille, ville où se tient ce week-end le congrès du PCF, a jugé que «l'unité (à gauche) ne se fait pas avec des lance-flammes ou des coups de menton». [CLEMENT MAHOUDEAU / AFP]

«L'unité ne se fait pas avec des lance-flammes ou des coups de menton», a prévenu le maire de Marseille Benoît Payan à propos des tensions récurrentes au sein de la coalition de gauche (Nupes), ce samedi 8 avril au congrès du PCF qui se tient ce week-end dans la cité phocéenne.

Vendredi, le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard avait réclamé aux communistes de «clarifier» leur ligne, après que le patron du PCF Fabien Roussel avait estimé la Nupes «dépassée». Le mélenchoniste s'était alors attiré les foudres du chef communiste, qui l'avait exhorté à se «mêler de (ses) affaires».

En réaction, le maire de Marseille, ville où se tient ce week-end le congrès du PCF a déclaré ce samedi que «l'unité (à gauche) ne se fait pas avec des lance-flammes ou des coups de menton».

Une volonté d'unité

D'ailleurs que «c'est ce qu'on a décidé de dépasser» pour gagner la mairie de Marseille sous la bannière d'union de la gauche «Printemps marseillais», a professé Benoît Payan auprès de la presse, après un discours devant les 700 délégués communistes. «L'unité à gauche n'est pas naturelle» mais «la gauche n'accepte pas l'ordre naturel», a-t-il ajouté.

«Je plains ceux qui s'incriminent les uns les autres, c'est plus facile de voir nos différences» que de converger, mais à Marseille l'unité «existe parce que l'envie d'être ensemble était plus forte», a conclu l'ancien socialiste.

Manuel Bompard est quant à lui arrivé au congrès du PCF samedi à la mi-journée, mais ne devrait pas prendre la parole. Il a été invité, à l'instar des dirigeants des autres partis de gauche.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités