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Eric Zemmour : «Quinze ans après rien n’a changé, ils cassent et nous payons l’addition»

Eric Zemmour déplore cette vague de violences urbaines qui rappelle, selon lui, les émeutes de 2005. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

«Quinze ans après rien n’a changé, ils cassent et nous payons l’addition», a considéré le président de Reconquête, Eric Zemmour, au regard des incidents survenus ces dernières nuits dans plusieurs villes de France en réaction au décès de Nahel, un adolescent de 17 ans tué mardi par un policier après un refus d'obtempérer.

Forces de l'ordre cibles de mortiers, voitures brûlées, ou encore commissariats attaqués… Pour la deuxième nuit de suite, des tensions ont éclaté en réaction à la mort de Nahel, un mineur de 17 ans tué mardi 27 juin par un tir de police lors d'un contrôle routier à Nanterre.

Des images de chaos, comparables à celles de 2005, où plusieurs villes s'étaient embrasées après la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés dans un transformateur électrique en tentant d'échapper à la police à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Une situation déplorée par l'ancien candidat à l'élection présidentielle Eric Zemmour : «quinze ans après rien n’a changé, ils cassent et nous payons l’addition», a-t-il écrit dans un message publié sur son compte Twitter.

Il estime notamment, qu'à l'instar des émeutes de cette même année, collectivités, Etat, et assureurs devront se partager la facture liée aux multiples dégradations. Et par conséquent, le contribuable aussi d'une certaine manière.

De son côté, Emmanuel Macron a convoqué ce jeudi une cellule interministérielle de crise (CIC) au ministère de l'Intérieur, et a lancé de nouveau un appel au calme, alors qu'une marche blanche en mémoire de Nahel doit avoir lieu cet après-midi à 14h, au départ de la préfecture de Nanterre. 

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