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Émeutes : le coût des dégradations d'une vingtaine de lieux de justice s'élève à 5 millions d'euros, annonce Eric Dupond-Moretti

«On a fracassé des commissariats, des écoles… 20 lieux de justice ont été mis à terre. À Asnières, un vigile a failli brûler vif», a rappelé Éric Dupond-Moretti. [Bertrand GUAY / AFP]

Deux mois après les émeutes de l'été, l'heure est à la reconstruction et à notamment celle des lieux de justice. Éric Dupond-Moretti, a annoncé, ce mardi, que les dégâts pour une vingtaine de structures se montaient à 5 millions d’euros.

Une somme importante pour les contribuables. Ce mardi, le garde des Sceaux a dressé le bilan des émeutes de juin notamment dans le secteur de la Justice. Le montant de la facture s'élève ainsi à 5 millions d'euros pour une vingtaine de lieux de justice dégradés, a-t-il déclaré.

«On a fracassé des commissariats, des écoles… 20 lieux de justice ont été mis à terre. À Asnières, un vigile a failli brûler vif», a rappelé Éric Dupond-Moretti sur RTL qui a estimé que la gauche avait sa part de responsabilité dans ces émeutes.

 «À l’extrême gauche on souffle sur les braises en disant que tout est possible. Alors oui, affranchissez-vous des lois communes et faites ce qui vous passe par la tête», a-t-il ironisé avant d'ajouter plus sévèrement, «Je n’ai toujours pas vu de condamnations de l’extrême gauche sur cette question-là.»

Plus de 2.000 personnes jugées pour les émeutes

Le ministre a également annoncé que la Justice suivait son cours et qu’au 1er août 2023, «2.107 personnes ont été jugées, 1.989 ont été condamnées et 1.787 ont été condamnées à une peine d’emprisonnement».

Un ratio de condamnation élevé de 90% a fait remarquer Éric Dupond-Moretti, qui avait demandé le 30 juin dernier dans une circulaire adressée aux parquets d’apporter une réponse pénale «rapide, ferme et systématique» à l'encontre des auteurs de violences urbaines après la mort de Nahel, y compris à l'égard des mineurs et de leurs parents.

Selon le ministère de l’Intérieur, près de 4.000 personnes avaient été interpellées après les huit nuits d’émeutes qui avaient suivi la mort de Nahel, tué par balle par un policier lors d’un refus d’obtempérer.

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