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Affaire Justine Vayrac : la cour de cassation doit se prononcer sur la demande en nullité déposée par l'avocat du présumé meurtrier

Le corps sans vie de Justine Vayrac avait été retrouvé le 23 octobre 2022. [Valentine CHAPUIS / AFP]

La cour de cassation doit se prononcer ce mardi 7 novembre concernant la demande en nullité déposée par l'avocat du meurtrier présumé de Justine Vayrac.

La défense cherche une issue. La Cour de cassation doit se prononcer ce mardi 7 novembre, après avoir étudié la demande en nullité déposée par l'avocat du meurtrier présumé de Justine Vayrac. Cette étape judiciaire vise à rendre compte du bon déroulement de l'enquête, depuis la découverte du corps de la jeune femme à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), jusqu'à l'arrestation de Lucas L., présumément auteur du meurtre.

Dans les colonnes de la Dépêche, son conseil, Me Michel Labrousse avait assuré que des «incidents de procédure graves» encadrent ce dossier. «Dans cette affaire, les médecins légistes ont fait des constatations matérielles qui ont été livrées par voie de presse. Certains ont fait passer ces informations-là comme étant celles du procureur. J’ai près de 280 dossiers criminels derrière moi et je n’ai jamais vu ça dans ma carrière», avait-il dit. 

Une décision importante 

La décision de la cour de cassation pourrait s'avérer déterminante, puisque si ces irrégularités sont effectives, les poursuites visant Lucas L. pourraient être abandonnées. Le conseil du principal suspect avait cependant déclaré fin octobre dernier, que si tel n'était pas le cas «nous continuerons sur le chemin procédural classique», auprès du même média. 

Pour rappel, Justine Vayrac avait disparu en 2022 après sa sortie d'une discothèque de Brive-la-Gaillarde (Corrèze). Le corps sans vie de la jeune femme de 20 ans, maman d'un petit garçon de 2 ans et demi, avait finalement été retrouvé le 23 octobre 2022 sur l'exploitation agricole familiale du suspect. Ce dernier était finalement passé aux aveux, et inculpé de séquestration, meurtre et viol. Ce dernier motif avait été retenu après l'autopsie du corps de la victime. 

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