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Disparition d'Emile : 5 mois après, où en est l'enquête ?

Ce vendredi 8 décembre marque le cap des cinq mois depuis la disparition du petit Émile, alors qu'il jouait dans le jardin de ses grands-parents au Vernet. Mais depuis plusieurs semaines, l'enquête semble au point mort.

Cinq mois après sa disparition, le petit Émile reste introuvable. Porté disparu depuis le samedi 8 juillet après avoir été aperçu pour la dernière fois dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le petit garçon n’a plus été vu depuis. Mais la famille ne baisse toujours pas les bras.

Dans une interview à l’hebdomadaire Famille Chrétienne, sa mère avait imploré le retour de son fils qui a fêté ses 3 ans le 24 novembre dernier. «Par pitié, s’il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le-nous ! Par pitié, s’il est mort, dites-nous où il se trouve, rendez-le-nous, ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir !», avait-elle déclaré à l'hebdomadaire.

Au niveau judiciaire, l’enquête piétine également. Le 12 juillet dernier, une enquête préliminaire a été ouverte, avant qu’elle ne bascule sur une qualification criminelle d’«enlèvement» et de «séquestration».

L'enquête dans une impasse

Plusieurs pistes ont été évoquées par les autorités et les enquêteurs, dont celle d’un accident caché, comme l’a expliqué le Parisien dans un article du 20 octobre. Un jeune homme avait été auditionné à plusieurs reprises, en raison de sa façon particulière de conduire les tracteurs, alternant les excès de vitesse et les sorties de route, ce qui aurait pu provoquer un accident avec le petit Emile.

Au fil des semaines, de nombreuses perquisitions ont été menées, sans aucun succès. Parmi les lieux fouillés, la maison des grands-parents maternels d’Emile, ainsi que de nombreuses autres maisons du hameau.

Plusieurs prélèvements génétiques avaient été effectués, avec des saisies de matériel informatique, qui «n’ont débouché sur aucune découverte décisive et sur aucune mesure de garde à vue», avait déclaré Jean-Luc Blachon, procureur de la République à Aix-en-Provence.

«Il faut maintenant laisser le temps aux enquêteurs d’exploiter l’ensemble des données recueillies», avait rajouté le procureur.

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