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Les 3 infos majeures, hors coronavirus, du vendredi 24 avril

Le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit a regretté le manque de progrès dans les discussions avec Londres, à l'issue d'une semaine de pourparlers en visioconférence. Le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit a regretté le manque de progrès dans les discussions avec Londres, à l'issue d'une semaine de pourparlers en visioconférence. [Olivier Matthys / POOL / AFP]

Si l’épidémie de coronavirus et l’état de crise dans laquelle elle a plongé le monde attirent toutes les attentions, l’actualité se poursuit malgré tout aux quatre coins du globe. C'est pourquoi CNEWS a regroupé les informations majeures de la journée, qui ne sont pas liées au Covid-19.

Les discussions sur le brexit patinent entre le Royaume-uni et l'UE

Le Royaume-Uni et l'Union européenne ont chacun de leur côté déploré vendredi un manque de progrès dans les discussions sur le Brexit, à l'issue d'une semaine de négociations en visioconférence portant sur les futures relations post-divorce.

«L'objectif que nous avions d'avancer vers des progrès tangibles (...) n'a été que très partiellement atteint au terme de cette semaine», a regretté Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE sur le Brexit, tout en taclant les Britanniques. «Le Royaume-Uni n'a pas voulu s'engager sérieusement sur un certain nombre de points fondamentaux», a fustigé le Français.

Du côté de Londres, on estime aussi que ces pourparlers n'ont abouti qu'à des «progrès limités». «Le Royaume-Uni reste déterminé à trouver un compromis avec pour base un accord de libre-échange», a assuré Downing Street, faisant état «d'importantes divergences de principes» avec Bruxelles sur des sujets comme la pêche ou la concurrence.

Mais le temps presse. Les prochaines négociations sont prévues le 11 mai et la période de transition permettant de trouver un accord s'achève à la fin de l'année. Toute prolongation des négociations, option rejetée par Londres malgré les retards causés par la pandémie de Covid-19, est censée être décidée d'ici à la fin juin.

Sept interpellations en banlieue parisienne après les violences urbaines de ces derniers jours

Sept hommes, dont un mineur, ont été interpellés en banlieue parisienne depuis jeudi, en lien avec les violences urbaines de ces derniers jours, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.

Un homme, soupçonné de livrer en cocktails Molotov des cités de Gennevilliers, a été placé en garde à vue jeudi matin, a indiqué le parquet de Nanterre à l'AFP, confirmant une information du Parisien. Deux autres hommes, nés en 1994 et dont l'un est déjà connu de la justice, ont également été interpellés dans le cadre de cette enquête, confiée à la Sûreté territoriale, selon la même source.

Un homme soupçonné d'être un «incendiaire» a par ailleurs été placé en garde à vue après avoir été interpellé de façon musclée dans le quartier du Village, à Gennevilliers.  Une interpellation qui a vivement fait réagir le maire PCF Patrice Leclerc, condamnant «cette violence policière indigne de la part d'éléments policiers du département».

Le ministre de la justice brésilien Sergio moro démissionne

Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique du Brésil, Sergio Moro, le plus populaire du gouvernement brésilien, a démissionné avec fracas vendredi, accusant le président d'extrême droite Jair Bolsonaro «d'ingérence politique» dans les affaires judiciaires.

Cet ancien juge anticorruption a décidé de quitter son poste après que le chef de l'Etat a évincé l'un de ses hommes de confiance, le chef de la Police fédérale Mauricio Valeixo. «J'ai été surpris (par le limogeage de Mauricio Valeixo). Pour moi, c'est un signe qui montre que le président ne veut plus que je reste à mon poste», a lancé Sergio Moro lors d'un long discours au ministère.

Sergio Moro a lancé de graves accusations vendredi, affirmant que Jair Bolsonaro souhaitait placer à la tête de la Police fédérale «une personne avec qui il aurait un contact personnel, qu'il pourrait appeler pour obtenir des informations sur les enquêtes» en cours. Certaines des enquêtes menés par la Police fédérale, l'un des principaux organes d'investigation au Brésil, touchent des membres de la famille Bolsonaro, dont ses fils, ou des alliés proches.

La démission de Sergio Moro intervient huit jours après le limogeage par Jair Bolsonaro d'un autre membre populaire de son gouvernement, le ministre de la Santé Luiz Henrique Mandetta, favorable au confinement contre le coronavirus, contrairement au président.

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