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Brigitte Lahaie craque après ses propos polémiques sur le viol

Éprouvée par l'ampleur de la polémique, Brigitte Lahaie a craqué en pleine interview.[Capture d'écran «L'Invité» / TV5Monde]

Après avoir déclaré que l’on pouvait «jouir lors d’un viol», Brigitte Lahaie a confié regretter ses propos et s'en est excusée en larmes.

Mercredi soir, sur BFMTV, Brigitte Lahaie avait débattu avec la militante féministe Caroline de Haas. Durant l’échange tendu, elle avait soutenu : «On peut jouir lors d’un viol, je vous signale».

Dans un entretien accordé à Patrick Simonin et diffusé ce vendredi dans «L'Invité» sur TV5 Monde, Brigitte Lahaie a déclaré : «Je regrette que mes propos aient été mal compris et surtout sortis de leur contexte... C'est malheureusement une vérité. J'aurais peut-être dû dire ce ‘malheureusement’ en disant ‘malheureusement on peut jouir lors d'un viol’. (...) Ce qui rend la construction encore plus compliquée (…). Ce que je voulais dire, parce que je connais par coeur les questions de sexualité, c’est que parfois le corps et l’esprit ne coïncident pas (…). Evidemment, je ne l'ai pas dit pour blesser», a-t-elle assuré.

«On est lynché, et il faut faire ses excuses»

«Je sais que c'est à la mode aujourd'hui. On dit quelque chose, c'est repris par les réseaux sociaux, on est lynché, et il faut faire ses excuses. Si c'est comme ça que le monde marche, alors ok je présente mes excuses», a déclaré l'ancienne animatrice radio de RMC.

Éprouvée par l'ampleur de la polémique, Brigitte Lahaie a fini par craquer en pleine interview. «Je suis une femme qui a souffert dans sa chair. Et qui, depuis trente ans, aide les femmes à se libérer. C’est tout. Quand on est incomprise à ce point, c’est vrai que ça fait mal. Je n’ai aucune violence contre les autres personnellement, c’est tout», a-t-elle confié, en larmes.

«Banalisation de la violence»

Sonnée, Caroline de Haas avait quant à elle réagi sur Twitter après le débat : «Le corps d'une victime de violence peut réagir de plein de manières différentes. Cela ne change rien au fait que le viol est un crime».

Les autres signataires de la tribune du Monde, revendiquant une «liberté d'importuner» les femmes, se sont unanimement désolidarisés des propos de Brigitte Lahaie. 

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