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Grande-Bretagne : la vente de voitures neuves à essence ou diesel interdite à partir de 2030

Boris Johnson veut engager son pays dans une «révolution verte».[JUSTIN TALLIS / AFP]

Boris Johnson croit en une «révolution verte» et ne lésine pas sur les moyens pour la rendre possible. Afin d'atteindre l'objectif du zéro émission nette d'ici à 2050, la Grande-Bretagne est sur le point d'interdire la vente de véhicules essence et diesel neufs à partir de 2030. Soit cinq ans plus tôt que prévu.

En effet, un précédent engagement de Boris Johnson, pris en février dernier, avait fixé la date butoir à 2035. Mais la Grande-Bretagne, devenue l'année dernière le premier pays du G7 à inscrire dans sa loi un objectif de zéro émission nette d'ici à 2050, estime visiblement que le plus tôt sera le mieux. Ainsi, ce nouveau plan prévoit également l'interdiction de la vente de voitures et fourgonnettes hybrides à partir de 2035, selon les informations de l'agence de presse Reuters.

Dans une chronique publiée mardi 17 novembre dans le Financial Times, Boris Johnson déclare : «Le moment est venu de planifier une reprise verte avec des emplois hautement qualifiés qui donnent aux gens la satisfaction de savoir qu'ils contribuent à rendre le pays plus propre, plus vert et plus beau».

Le Premier ministre britannique explique que le plan devrait mobiliser 12 milliards de livres (plus de 13 milliards d'euros) financés par le gouvernement et plus de trois fois cette somme de la part du secteur privé. Boris Johnson assure que ces investissements permettront de créer 250.000 emplois verts hautement qualifiés d'ici à 2030.

Quelque 200 millions de livres supplémentaires seront alloués au développement de technologies permettant de capturer, stocker et utiliser les émissions de dioxyde de carbone, d'ici au milieu des années 2020. Cet investissement sera renforcé d'ici à 2030, jusqu'à atteindre 1 milliard de livres. Boris Johnson a aussi promis d'augmenter l'énergie éolienne offshore britannique, de développer des centrales nucléaires et de fournir jusqu'à 500 millions de livres pour tester des projets liés à l'usage, y compris domestique, de l'hydrogène.

Un plan ambitieux qui implique des changements drastiques dans les habitudes des Britanniques mais qui a été très bien accueilli par les entreprises. Dans un communiqué, le directeur par intérim de la Confédération de l'industrie britannique, Josh Hardie, salue ce «tremplin aux énormes opportunités d'investissement et d'emplois verts à l'échelle du Royaume-Uni qu'une véritable économie à faible émission de carbone peut apporter».

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